
Implement the MMIWG2S+ Strategy especially, funding for community mental health supports and traditional wellness supports such as land and culture-based healing centres. Ensure supports are gender responsive and focused on trauma and violence informed care.
LE DÉFI :
Les taux de violence à l’égard des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones sont beaucoup plus élevés que ceux des personnes non autochtones au Canada. Les personnes qui causent la violence sont des membres de la famille, des compagnons ou compagnes de vie, des connaissances et des tueurs en série.
Plus de six femmes autochtones sur dix ont été victimes d’une agression physique ou sexuelle, et les femmes autochtones ont douze fois plus de risques d’être tuées ou enlevées que les femmes d’autres groupes.
Les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones sont plus vulnérables à la violence en raison des effets du colonialisme et du racisme dans notre pays. Les répercussions intergénérationnelles du racisme, des pensionnats, de la rafle des années 1960, ainsi que les stéréotypes négatifs et la marginalisation qu’elles subissent encore aujourd’hui signifient qu’elles sont plus susceptibles de connaître la pauvreté, l’itinérance, la consommation de substances, les problèmes de santé mentale et d’autres problèmes. Ces facteurs, individuellement et collectivement, augmentent le risque et la vulnérabilité d’une personne à la violence. Nombre de ces mêmes facteurs, dont le racisme et les traumatismes, concernent les personnes qui causent les actes de violence. La guérison et la fin du racisme sont des morceaux essentiels du casse-tête pour mettre fin à la violence à l’encontre des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones, tant pour réduire leur vulnérabilité à la violence que pour mettre fin à la violence causée par les hommes.
Après de très nombreuses années d’activisme de la part des membres des familles et des communautés, le gouvernement du Canada a créé en 2016 l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. En 2020, le Yukon a publié la Stratégie du Yukon sur les FFADA2S+, la première au Canada.
CE QUI DOIT SE FAIRE :
Bien que le Yukon ait une stratégie sur les FFADA2S+, et qu’il ait été le premier gouvernement à en élaborer une au Canada, l’action semble s’être arrêtée là. Il faut que cette stratégie soit mise en œuvre MAINTENANT, en priorité ce qui suit :
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- Financement de base pour les organismes de femmes autochtones;
- Création et expansion des services de soutien communautaires en matière de santé mentale (pas seulement les services offerts par le gouvernement du Yukon);
- Programmes de guérison traditionnels et axés sur la terre pour les hommes et les femmes afin d’arrêter le cycle de la violence;
- Financement permanent de stratégies de prévention de la violence ciblées et fondées sur des données, gérées par des organismes locaux de femmes.
QUE POUVEZ-VOUS FAIRE?:
- Demandez à votre député·e provincial·e de faire pression sur le gouvernement du Yukon pour qu’il finance des organismes communautaires comme le Conseil des femmes autochtones du Yukon, le Whitehorse Aboriginal Women’s Circle, la Liard Aboriginal Women’s Society, le Conseil des Premières nations du Yukon et d’autres organismes pour offrir des programmes de guérison axés sur la communauté et la terre qui ne sont pas gérés par le gouvernement du Yukon.
- Informez-vous sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées et sur le racisme au Canada.
- Participez aux programmes de guérison si vous y avez accès.