Speak Up
Victim Blaming
Victim blaming is a major reason victims do not come forward to talk about their experiences of violence. However, victim blaming is based on widely discredited myths about the dynamics of violence. Alcohol does not cause or invite violence. Walking alone at night does not cause or invite violence. Doing something to upset your partner does not cause or invite violence. Using the washroom that corresponds with your gender identity does not cause or invite violence.
Even if you are not someone who uses or would ever use violence, there are things you can do in your everyday life to make your community safer for people of all genders.
When celebrities, politicians, and sports figures you admire are accused of violence - do not make excuses for them.
Jokes or comments that minimize the importance of sexualized assault are unfortunately common in our communities. We still live in an age where high profile public figures make rape jokes, harass women and excuse their words as “locker room talk” with little to no consequences, though this has shifted slightly recently. People say things like “boys will be boys”, for example, to excuse behaviours where someone’s consent is violated. If you hear something like this, speak up!
SPEAK TO THE YOUTH IN YOUR LIFE
If you have kids in your life, you have the opportunity to shape their minds to hold healthy thoughts about gender equality, respect, and relationships.
Start a conversation
It’s never too early to start teaching kids about gender equality, respect, empathy and emotional management
- Do away with phrases like “boys will be boys” or “you run like a girl,” and help kids to recognize the negative impact of stereotypes on self-esteem.
- Leverage teachable moments to talk about respect, emotions, and gender equality.
- Reflect on your own values and perceptions – conversations with kids can be a learning opportunity for you too.
- Talk about healthy and unhealthy relationships with older kids.
Be a role model for positive behaviours
Kids notice how you speak, how you treat others, and how you manage your emotions. Take a moment to stop and think about what story your actions are telling. Becoming aware of what you’re modelling and focusing on acting in the way you want kids around you to act is one of the best tools you have as a parent or relative.
- Watch for comments you make about others that perpetuate stereotypes.
- Manage your emotions in a healthy and positive way.
- Listen to one another in your household with love and respect.
- Teach your kids to name their emotions by naming yours.
Make them media savvy
Children are exposed to many messages in the media, including ones that promote harmful gender norms and enable violence. The average young person watches 3,000 ads per day, while also getting messages from song lyrics, TV shows, movies and more. Teaching kids to critically consume media can make all the difference, and it is never too early to start.
- Discuss characters, situations, and images that children see in the media, and talk with them about how they could be changed to reflect more positive messages about gender.
- With older kids, encourage them to identify gender stereotypes and talk about why they are harmful.
- Consume media with your kids that reflects positive messages about gender and talk about it.
LISTEN: It Has Happened to Someone You Know
When someone tells us they have experienced violence, it can be hard to know how to respond. Fortunately, you do not need to be an expert to provide support. Here are some things to keep in mind.
- Believe them. Gender-based violence impacts all of us – it is real.
- Respect their trust and confidentiality.
- Ask them what support they need. Don’t assume you know.
- Practice empathetic listening. Just being with them and hearing their story is support.
- Allow them to share in their own way. Don’t pry for details.
- Offer them support and resources – who can they follow up with in your community for help.
- Understand that everyone deals with trauma differently and that everyone’s healing path is different.
- Let someone under the age of 16 know that if they disclose to you, you may be required to report it to the RCMP or Family and Children’s Services. Don’t be afraid to find support for yourself.
Remember: Most victims of violence first disclose to a close friend or family member. Providing a positive social response is an important determinant in what will happen next.
Prenez la parole
Dénoncez le blâme que reçoivent les victimes
La principale raison pour laquelle les victimes ne divulguent pas leurs expériences de violence est le blâme qu’elles s’attirent. Toutefois, ce raisonnement est basé sur des mythes largement discrédités concernant la dynamique de la violence. L’alcool ne cause pas ou n’invite pas à la violence. Marcher seule la nuit ne cause pas ou n’invite pas à la violence. Faire quelque chose qui contrarie sa ou son partenaire ne cause pas ou n’invite pas à la violence. Utiliser la salle de bain qui correspond à son identité de genre ne cause pas ou n’invite pas à la violence.
Même si vous n’êtes pas une personne qui utilise la violence ou qui pourrait utiliser la violence, vous pouvez poser certains gestes au quotidien pour accroître la sécurité de votre communauté pour les personnes de tous les genres.
Quand des célébrités, des politiciens ou des vedettes de sport que vous admirez sont accusés de violence, ne leur trouvez pas d’excuses.
Les blagues ou les commentaires qui minimisent l’importance de la violence fondée sur le genre sont malheureusement un phénomène courant dans nos communautés. Nous vivons toujours à une époque où des personnalités publiques très en vue font des blagues sur le viol, harcèlent les femmes et définissent leurs propos comme « plaisanteries de vestiaire » avec très peu de conséquences, bien que cela ait changé un peu récemment. Les gens disent « les garçons seront toujours des garçons » pour excuser les comportements où le consentement d’une personne n’est pas respecté. Si vous entendez de pareils propos, prenez la parole et dénoncez-les!
Parlez aux jeunes dans votre vie
Si vous avez des enfants dans votre vie, vous avez l’occasion d’entraîner leur esprit à développer des pensées saines sur l’égalité entre les genres, le respect et les relations interpersonnelles.
Entamez la conversation
Il n’est jamais trop tôt pour commencer à enseigner aux enfants l’égalité des genres, le respect, l’empathie et la gestion de ses émotions.
- Cessez d’utiliser des phrases comme « les garçons seront toujours des garçons » ou « tu coures comme une fille », et aidez les enfants à reconnaître les impacts néfastes qu’ont ces stéréotypes sur l’estime de soi.
- Saisissez les occasions qui se présentent afin de parler de respect, d’émotions et d’égalité des genres.
- Réfléchissez à vos propres valeurs et perceptions – les conversations avec les enfants peuvent devenir des moments d’apprentissage pour vous aussi.
- Parlez de relations interpersonnelles saines et malsaines avec les jeunes plus âgés.
Soyez un modèle de comportements positifs
Les enfants remarquent comment vous parlez, comment vous traitez les autres et comment vous gérez vos émotions. Arrêtez-vous un instant et pensez à ce que représentent vos actions. Avoir conscience des modèles que vous présentez et mettre l’accent sur la façon dont vous voulez que les enfants autour de vous agissent est l’un de vos meilleurs outils en tant que parent ou membre de la famille.
- Faites attention à vos commentaires sur les autres qui perpétuent les stéréotypes.
- Gérez vos émotions d’une façon saine et positive.
- Dans votre foyer, écoutez-vous mutuellement.
- Enseignez aux enfants à nommer leurs émotions en nommant les vôtres.
Éduquez vos enfants par rapport aux médias
Les enfants sont exposés à plusieurs messages dans les médias, y compris ceux qui perpétuent des normes sexistes néfastes et qui encouragent la violence. Le jeune moyen est exposé à plus de 3 000 annonces par jour, tout en recevant aussi des messages provenant de paroles de chansons, d’émissions de télévision, de films et d’autres sources. Enseigner aux enfants à consommer les médias avec un esprit critique peut faire toute la différence et il n’est jamais trop tard pour commencer.
- Discutez des personnages, des situations et des images que les enfants voient dans les médias, et parlez avec eux de la façon dont ils pourraient être changés pour refléter des messages plus positifs sur les genres.
- Encouragez les enfants plus âgés à identifier les stéréotypes sexistes et expliquez pourquoi ils sont néfastes.
- Consommez des médias avec vos enfants qui reflètent des messages positifs sur les genres et discutez-en.
ÉCOUTEZ: C’est arrivé à quelqu’un que vous connaissez
Quand quelqu’un nous dit avoir vécu de la violence, il est parfois difficile de savoir comment réagir… Pourtant, vous n’avez pas besoin d’expertise pour offrir du support. Voici quelques points à garder en tête.
- Croyez la personne. La violence fondée sur le genre est bien réelle et affecte tout le monde.
- Soyez digne de confiance et respectez sa confidentialité.
- Demandez à la personne d’identifier le support qu’elle souhaite, sans présumer que vous savez ce dont la personne a besoin.
- Faites preuve d’écoute empathique. Être avec la personne et écouter son histoire est en soi aidant.
- Permettez-lui de partager son histoire à sa façon. N’insistez pas pour avoir des détails.
- Offrez-lui du support et des ressources disponibles dans votre communauté.
- Comprenez qu’une expérience traumatique et le processus de guérison sont vécus différemment par chaque personne.
- Si la personne a moins de 16 ans, informez-la que vous devrez rapporter l’agression sexualisée à la GRC ou aux Services à la famille et à l’enfance. N’hésitez pas à obtenir du support pour vous-même.
Souvenez-vous que la plupart des victimes de violence parlent d’abord à un ami proche ou à un membre de la famille. Offrir une réaction sociale positive est un déterminant important pour les prochaines étapes.

